Aprés la Mégane, c'est aujourd'hui la future Zoé qui pose problème à Renault. En cause: toujours le nom choisit pour le modèle... En effet, l'avocat d'une étudiante nommée Zoé Renault a menacé de poursuivre en justice le constructeur automobile.
L'avocat parisien David Koubbi a déclaré avoir envoyé le 17 mai une lettre recommandée au PDG de Renault, Carlos Ghosn, le sommant de renoncer à l'utilisation du prénom "Zoé" pour sa citadine électrique dont le lancement est programmé pour 2012. "C'est une mise en demeure avec un délai d'un mois. A l'expiration de ce délai, Renault sera assigné" en justice, a déclaré Me Koubbi.
Cet avocat représente les intérêts de Zoé Renault, une étudiante parisienne, sans lien de parenté avec la famille fondatrice du groupe automobile français. Me Koubbi dit défendre également plusieurs personnes prénommées Zoé et l'Association de défense de nos prénoms (ADNP).
D'après lui, sa cliente Zoé Renault redoute les blagues et les railleries qui pourraient être proférées une fois le véhicule électrique commercialisé.
"Nous indiquons à Renault que l'ADNP, Mlle Zoé Renault et d'autres porteurs du prénom Zoé s'opposent farouchement à l'utilisation de Zoé pour un modèle automobile. Il existe une frontière évidente entre le vivant et l'inerte", a ajouté l'avocat, en citant son courrier adressé au patron de Renault.
Renault espère vendre plus de 100 000 Zoé en Europe par an, après son lancement mi-2012. Il va investir avec son allié Nissan plus de 4 milliards d'euros dans les voitures électriques et 2 000 personnes travaillent au développement de ces véhicules.
Source: AFP
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