C'est en tout cas l'avis de la Fédération pétrolière belge (FPB) qui plaide pour un "nécessaire" rééquilibrage de la fiscalité entre diesel et essence.
Depuis 2007, le diesel représente plus de 80 % de la consommation de carburants en Belgique, rappelle la FPB qui estime que l'augmentation de la demande pousse les prix à la hausse. Cela alors que le paysage du raffinage est en pleine mutation et que les raffineries font face à des excédents structurels de production d'essence.
"Au moyen du système de cliquet, le gouvernement belge a planifié une augmentation progressive des accises sur le diesel. Nous plaidons parallèlement pour une réduction de la fiscalité sur les essences, afin d'inverser la tendance à la 'diésélisation' du parc automobile du Royaume", écrit la Fédération dans une synthèse de son rapport annuel.
Elle souhaite par ailleurs que les sociétés pétrolières puissent acheter elles-mêmes les composants "bio" sur le marché international afin de laisser jouer la libre concurrence et de profiter des meilleurs prix.
Enfin, la Fédération estime que l'idée d'une taxe carbone nécessite une approche harmonisée au niveau européen. "L'instauration d'une telle taxe doit être évitée au niveau national: une approche harmonisée européenne est nécessaire pour prévenir toute distorsion fiscale supplémentaire entre les Etats membres", conclut la FPB en appelant au maintien d'un dialogue avec les autorités.
Source: FPB
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